L’Archipel
Exposition
Du 17 octobre 2014 au 11 janvier 2015
Commissariat : Noëlle Tissier et Jonathan Chauveau
Exposer.
Décentraliser.
Ne pas vouloir organiser un territoire autour d’une idée directrice mais chercher à faire émerger un archipel de projets.
Inviter pour ce faire huit participants à produire en toute liberté de nouveaux projets indépendamment les uns des autres.
Laisser doucement agir sur le tout le feu du hasard.
Se revendiquer enfin pour la méthode du concept de « pensée archipélique » épelé tout au long des années quatre vingt dix par le philosophe créole Édouard Glissant (1928 – 2011).
L’ARCHIPEL est tout en tremblements… en tremblements de couples qui tremblent ensemble et dans tous les sens. Car c’est ainsi que se forment les îles. … grâce à des tremblements qui des entrailles de la terre font remonter les volcans à la surface de la mer.
Ce qui est bien avec les tremblements c’est qu’ils ne sont jamais volontaires. Un frisson passe et c’est parti. Comme une évidence qu’il faut mener au bout de son errance. Frémissement. Tressaillement. Déplacement. Tout bouge. Tout vibre. Tout vacille… Tout le temps.
L’ARCHIPEL est un Tout Monde… un monde qui va partout et où l’on trouve de tout. Des mîmes aux mains silencieuses et des Capucines qui se donnent aux premiers venus… des plantes carnivores et des bannières sans étoile… une île… des Toucans… des livres … une pluie… un abri… et bien d’autres choses que l’on ne sait pas encore mais que l’on découvrira un jour.
Noëlle Tissier et Jonathan Chauveau
Vue de l’exposition « L’Archipel », exposition collective organisée par Noëlle Tissier et Jonathan Chauveau, Crac Occitanie à Sète, 2014-2015. À gauche : Hippolyte Hentgen, « Sentiments adrift », 2013, courtesy Galerie Semiose, Paris. Au mur, au fond : Hippolyte Hentgen, « Signes. Tantôt rose, tantôt bleu », 2014, production Crac Languedoc-Roussillon. Devant le fond, au centre : Laura Porter, « Slack », 2014. Photo d’Antoine Espinasseau.
La pensée archipélique est une pensée du tremblement, elle ne s’élance pas d’une seule et impétueuse volée dans une seule et impérieuse direction, elle éclate sur tous les horizons, dans tous les sens, ce qui est l’argument topique du tremblement. Elle distrait et dérive les impositions des pensées de système.
Vue de l’exposition « L’Archipel », exposition collective organisée par Noëlle Tissier et Jonathan Chauveau, Crac Occitanie à Sète, 2014-2015. À gauche : Hippolyte Hentgen, « Sentiments adrift », 2013, courtesy Galerie Semiose, Paris. Au mur, au fond : Hippolyte Hentgen, « Signes. Tantôt rose, tantôt bleu », 2014, production Crac Languedoc-Roussillon. Devant le fond, au centre : Laura Porter, « Slack », 2014. Photo d’Antoine Espinasseau.
Vue de l’exposition « L’Archipel », exposition collective organisée par Noëlle Tissier et Jonathan Chauveau, Crac Occitanie à Sète, 2014-2015. Lecture de gauche à droite : Valérie du Chéné, « Aspiration 1 », 2014, courtesy Galerie Martine et Thibault de la Châtre, Paris, production CRAC Languedoc-Roussillon. Valérie du Chéné, « Aspiration 2 », 2014, courtesy Galerie Martine et Thibault de la Châtre, Paris, production Crac Languedoc-Roussillon. Photo d’Antoine Espinasseau.
Vue de l’exposition « L’Archipel », exposition collective organisée par Noëlle Tissier et Jonathan Chauveau, Crac Occitanie à Sète, 2014-2015. Florian Viel, « Un peu plus loin après la mer », 2014, production Crac Languedoc-Roussillon. Florian Viel, « Pink Flamingo », 2014, production Crac Languedoc-Roussillon. Photo d’Aloïs Aurelle.
Vue de l’exposition « L’Archipel », exposition collective organisée par Noëlle Tissier et Jonathan Chauveau, Crac Occitanie à Sète, 2014-2015. À gauche : Valérie du Chéné, « La Capucine s’adonne aux premiers venus », 2014. Au centre, de gauche à droite : Hippolyte Hentgen, « Signes I », « Signe II », « Signe III », « Signe IV », « Signe V », 2014, Courtesy Galerie Semiose, Paris. Au sol, à droite : Valérie du Chéné, « Eclats de paysage », 2012. Photo d’Antoine Espinasseau.
Vue de l’exposition « L’Archipel », exposition collective organisée par Noëlle Tissier et Jonathan Chauveau, Crac Occitanie à Sète, 2014-2015. Valérie du Chéné, « La Capucine s’adonne aux premiers venus », 2014. Photo d’Antoine Espinasseau.
Vue de l’exposition « L’Archipel », exposition collective organisée par Noëlle Tissier et Jonathan Chauveau, Crac Occitanie à Sète, 2014-2015. En premier plan : Librairie itinérante Les Presses du Réel, 2014. Sur le mur à gauche : Hippolyte Hentgen, « L’indien », 2012, courtesy Galerie Semiose, Paris. Au fond, dans une autre pièce : Antoine Espinasseau, « Architecture simple, l’abri », 2014, production Crac Languedoc-Roussillon. Photo d’Antoine Espinasseau.
Vue de l’exposition « L’Archipel », exposition collective organisée par Noëlle Tissier et Jonathan Chauveau, Crac Occitanie à Sète, 2014-2015. François Curlet, « Feng Shui », 2014, Photo d’Antoine Espinasseau.
Vue de l’exposition « L’Archipel », exposition collective organisée par Noëlle Tissier et Jonathan Chauveau, Crac Occitanie à Sète, 2014-2015. Florian Viel, « Un peu plus loin après la mer », 2014, production Crac Languedoc-Roussillon. Photo d’Antoine Espinasseau.
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Vue de l’exposition « L’Archipel », exposition collective organisée par Noëlle Tissier et Jonathan Chauveau, Crac Occitanie à Sète, 2014-2015. Laura Porter, « Heureusement les tomate », 2014. Hippolyte Hentgen, « Sentiments adrift », 2013, courtesy Galerie Semiose, Paris. Photo d’Aloïs Aurelle.
