A-Z

Exposition

Du 12 mars au 22 mai 2022

Commissariat : Marie Cozette

Artiste majeure de la scène artistique allemande, Alexandra Bircken développe un travail de sculpture protéiforme qui intègre une gamme inhabituelle de matériaux : on y trouve des chevaux à bascule, des motos sciées en deux, mais aussi des matériaux organiques, tels que le bois le cuir, des ossements et même un placenta, ou encore des textiles mis en forme soit manuellement soit par des procédés mécaniques. Tout ce qui nous entoure est susceptible de devenir un matériau sculptural.

Conçue en étroite collaboration avec le Museum Brandhorst à Munich et sa commissaire Monika Bayer-Wermuth, l’exposition A–Z se présente comme un répertoire rassemblant plus d’une soixantaine d’œuvres, selon des affinités formelles et thématiques. Depuis plus de 20 ans, certains gestes et motifs réapparaissent régulièrement dans le travail d’Alexandra Bircken et l’exposition permet de déployer des fils qui se déroulent depuis le début des années 2000.

Son approche se caractérise par un examen du corps humain, de ses besoins, de ses désirs et de sa relation à son environnement. Des questions très actuelles traversent le travail d’Alexandra Bircken, telles que le besoin de protection des individus, l’identité de genre dans son ambivalence, et les relations qu’entretiennent les êtres humains avec les machines.

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Alexandra Bircken a acquis une reconnaissance internationale dans le champ de la sculpture, mais elle arrive aux arts visuels par une voie détournée. Lorsqu’elle se fait connaitre en tant qu’artiste en 2003, elle a déjà à son actif une carrière dans la mode. Au début des années 90, elle intègre le très convoité cours de mode au Central Saint Martins College à Londres. Par la suite, elle établit son propre label de mode et travaille comme designer à Paris. Au début des années 2000, elle commence à expérimenter plus librement avec le textile, ce qui l’amène à la création de ses premières sculptures. Elle vit à Cologne à cette époque et attire rapidement l’attention de la scène artistique. Très vite, des expositions personnelles lui sont dédiées et elle participe à des expositions de groupe majeures telles que Unmonumental au New Museum de New York en 2007, Skulpturales Handeln à la Haus der Kunst à Munich en 2011 ou encore Material Encounters au Hepworth Wakefield en 2019, pour en citer quelques-unes. En France, son travail a fait l’objet d’une première monographie au centre d’art le Crédac d’Ivry sur Seine en 2017 (commissaire Claire le Restif).

Depuis les années 2000, Alexandra Bircken joue un rôle significatif dans l’élaboration de thématiques centrales dans la sculpture. L’ artiste actualise et élargit des concepts et des approches qui ont été explorés auparavant par l’Arte Povera et l’art textile. Elle y inclut une dimension technologique tout en gardant une approche analogique de ses sculptures.

Alexandra Bircken enseigne à l’académie des beaux-arts de Munich depuis 2018 où elle occupe une chaire d’enseignement de la sculpture.

A-Z est la plus importante exposition personnelle d’Alexandra Bircken présentée à ce jour, et rassemble un large corpus d’œuvres : de la première sculpture réalisée en 2003 dans la vitrine d’Alex, son atelier à Cologne, à l’œuvre intitulée Slip of the Tongue, réalisée pour l’espace public en 2020, qui accueille les visiteurs sur le parvis du Crac Occitanie. Le parcours de l’exposition n’est pas chronologique, mais utilise des thèmes et des concepts formels pour cheminer entre les œuvres, comme une tentative pour capturer le répertoire de formes sculpturales, « de A à Z ». L’exposition présente les expérimentations textiles d’Alexandra Bircken, ses recherches sur la relation du corps humain à son environnement, ainsi que ses machines d’apparence organique.

Marie Cozette

Partenaire de l’exposition :

L’exposition A–Z d’Alexandra Bircken est conçue en collaboration avec le Museum Brandhorst à Munich où l’exposition a été présentée du 28 juillet 2021 au 16 janvier 2022 (commissaire Monika Bayer-Wermuth).

Visuel en haut de page : Alexandra Bircken, RSV4}, 2020, moto, acier, 2 parties : avant : 117 x 112 x 77 cm ; arrière : 100 x 103 x 57 cm, © Alexandra Bircken. Courtesy de l’artiste, BQ, Berlin et Herald St, Londres, photo : Roman März.

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Alexandra Bircken, "RSV4", 2020 - moto, acier, 2 parties. © Alexandra Bircken, courtesy de l’artiste, des galeries BQ, Berlin et Herald St, Londres, photo de Roman März.

Artiste exposé

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Vue de l’exposition A–Z, Alexandra Bircken, Crac Occitanie à Sète, 2022 – au centre : Big [Grand], Ugly [Laid], Fat [Gros], 2014, Collection privée, Cologne / Fellow [Type], 2014, Museum Ludwig, Cologne (Achat 2017) – à gauche au sol : Warrior [Guerrier], 2020, Collection Udo et Anette Brandhorst – sur le mur de gauche : Uknit Bonn, 2012, courtesy de l’artiste, BQ, Berlin et Herald St, Londres – en arrière-plan : Sans Titre, 2011, courtesy de l’artiste, BQ, Berlin et Herald St, Londres – Photographie Cyril Boixel.

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Vue de l’exposition A–Z, Alexandra Bircken, Crac Occitanie à Sète, 2022 – au mur : Birch Field [Champ de Bouleaux], 2011, Collection Valeria et Gregorio – au premier plan : Cagey, 2012, courtesy de l’artiste, BQ, Berlin et Herald St, Londres – Photographie Cyril Boixel.

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Vue de l’exposition A–Z, Alexandra Bircken, Crac Occitanie à Sète, 2022 – au premier plan : RSV 4, 2020, courtesy de l’artiste, BQ, Berlin et Herald St, Londres, au sol : Warrior [Guerrier], 2020, Collection Udo et Anette Brandhorst – au mur : Uknit Bonn, 2012, courtesy de l’artiste, BQ, Berlin et Herald St, Londres – Photographie Cyril Boixel.

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Vue de l’exposition A–Z, Alexandra Bircken, Crac Occitanie à Sète, 2022 – au premier plan : RSV 4, 2020, courtesy de l’artiste, BQ, Berlin et Herald St, Londres – en arrière plan : Black Skin [Peau Noire], 2012, Collection privée – Photographie Cyril Boixel.

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Vue de l’exposition A–Z, Alexandra Bircken, Crac Occitanie à Sète, 2022 – au centre : Demolition ball / Cassius [Boule de démolition / Cassius], 2011, Collection Dennis Kimmerich / Trolley II, 2016, Sprengel Museum Hannover – sur le mur de gauche et sur Trolley II : Deflated Figures [Figures dégonflées], 2021, courtesy de l’artiste, BQ, Berlin et Herald St, Londres – sur le mur de droite : Knochenleiter [Echelles d’os], 2022, courtesy de l’artiste, BQ, Berlin et Herald St, Londres – Photographie Cyril Boixel.

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Alexandra Bircken, Berge, 2003. Laine, coton, 29,5 x 55 x 54 cm. © Alexandra Bircken. Courtesy Collection privée. Photo : Haydar Koyupinar, Bayerische Staatsgemäldesammlungen, Museum Brandhorst, Munich.

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Alexandra Bircken, vue de l’exposition "A-Z", Crac Occitanie, Sète, 2022. "Snoopy", 2014, combinaison de moto. © Alexandra Bircken, courtesy de l’artiste, des galeries BQ, Berlin et Herald St, Londres et Collection Udo et Anette Brandhorst. Photo : Cyril Boixel.

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Vue de l’exposition A–Z, Alexandra Bircken, Crac Occitanie à Sète, 2022 – au premier plan : Lightning [Eclair], 2019, Collection privée, Cologne – au second plan : Klein’s Jacket [Veste de Klein] 2017, prêt de la République fédérale d’Allemagne, Collection d’art contemporain – Photographie Cyril Boixel.

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Alexandra Bircken, vue de l’exposition "A-Z", Crac Occitanie, Sète, 2022, "UZI", 2016, fusil mitraillette en deux parties, Ottmann Collection, Munich. © Alexandra Bircken, courtesy de l’artiste, des galeries BQ, Berlin et Herald St, Londres. Photo : Cyril Boixel.

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