Curator: Joerg Bader et Noëlle Tissier (commissaire associée)
Luc Andrié, Taysir Batniji, Laurence Bonvin, Mohamed Bouurouissa, Richard Brouillette, James Casebere, Kurt Caviezel, Christophe Coello & Stéphane Goxe, Stéphane Couturier, Stephen Dean, Anne Deleporte, Christoph Draeger & Reynold Reynolds, Philippe Durand, Michel François & Mélanie Gentil, Jean-Yves Gargadennec, Ghazel, Andreas Gursky, Joana Hadjithomas & Khalil Joreige, Armin Linke, Andreïna Mastio, Santu Mofokeng, Alain Montesse, Jürgen Nefzer, Nicola Pitaro, Paul Pouvreau, Jules Spinatsch, Meir Wigoder, Sergueï Wolkonsky.
Le second volet de l’exposition Ainsi de Suite, Open Frame présente de nouveaux artistes et de nouvelles œuvres, toujours avec comme thème l’enfermement.
À propos des œuvres exposées
Luc Andrié, série L’homme blanc n’a plus de peau, 2009 (50), 2009 (52), acrylique sur toile, 165 x 110 cm, courtesy Galerie Alain Gutharc, Paris.
Taysir, Batnjii, Watchtowers, 2008, 26 photographies N & B, 50 x 40 cm.
"L’idée de réaliser ce projet m’est venue lors de la rétrospective du travail de Bernd et Hilla Becher au Centre Pompidou en 2004-2005. La ressemblance, formelle, entre les châteaux d’eau en particulier et les miradors israéliens qui envahissent le territoire palestinien m’a frappée. C’est pourquoi j’ai décidé de répertorier ces architectures de guerre "à la manière" des Becher.
Comme le couple d’artistes allemands qui a, dès la fin des années 1950, essayé de documenter le patrimoine post-industriel en Europe, j’ai tenté d’établir une typologie des miradors en Palestine (en Cisjordanie). J’ai voulu créer l’illusion, une sorte de "Cheval de Troie", que le spectateur qui se trouve face à ces photos pense en connaître les auteurs. Mais, en regardant de plus près, on s’aperçoit vite qu’il ne s’agit pas là de la technique poussée des photographes allemands ni bien sûr de châteaux d’eau. Les conditions particulièrement périlleuses des prises de vue en question, effectuées par un photographe palestinien délégué (né à Gaza, je ne suis pas autorisé à me rendre en Cisjordanie), sont visibles : flous, bougés, cadrages maladroits, lumière imparfaite…
Pas moyen, sur ce terrain, d’installer le lourd matériel des Becher, de patienter plusieurs jours avant de trouver la lumière idéale, de prendre le temps de la pose. Pas d’esthétisation possible. Pas moyen d’envisager ces constructions militaires fonctionnelles comme des sculptures ou encore comme un patrimoine."
Taysir Batniji
Laurence Bonvin, Série On the Edge of Paradise, 2005-2006, 55 x 66 cm -crédit photo : Laurence Bonvin.
Cette série de 10 photographies, tirée d’une série plus large du même titre, documente le phénomène des gated communities de la banlieue d’Istanbul. Importées des U.S.A et aujourd’hui globalisées, présentes en périphérie de toutes les grandes métropoles, ces résidences sont vendues comme des lieux idylliques offrant tous les services attendus.
Les images de Laurence Bonvin font, elles, le constat d’espaces clos sécurisés, au mode de vie normé et à l’architecture standardisée, où la mixité sociale n’a pas sa place. L’individu lui-même semble comme le figurant d’un film dans ce décor aseptisé et artificiel. La présence incongrue et révélatrice d’un coucou suisse dans un de ces intérieurs stambouliotes nous laisse deviner à quel idéal aspirent les habitants - ordre, propreté, sécurité, richesse - très loin de la réalité grouillante et pluriethnique de la ville d’Istanbul.
Mohamed Bourouissa, Temps mort 009, 18’, Courtesy de l’artiste et de la galerie Kamel Mennour à Paris.
« Il sagit dune correspondance entre deux individus, l’un est enfermé et lautre est en prison. Tout le film se construit sur cet échange de texte (sms), dimages et de paroles. Le film commence par la mise en place du processus filmique (d’ une certaine manière, le début film raconte la réalisation de l`objet filmique) pour devenir petit à petit un film qui questionne les notions de liberté et d’ enfermement.
Au départ du projet, je voulais rendre compte de cette vie carcérale par le biais du téléphone portable. Que nous reste-t-il quand on nous prive de la plupart de nos libertés ? Quelles sont les choses essentielles qu’il nous reste et qui font que nous pouvons garder notre dignité d’homme, comme écouter de la musique, regarder le paysage ou la télévision, prier, espérer… Mais très vite après avoir reçu des séquences vidéos, je me suis rendu compte que le vrai sujet du film était cette relation entre cette vie carcérale et cette vie à l’extérieur et c’est grâce à cette confiance qu’il a fallu créer à deux que j’ai pris le parti de construire un projet se basant sur des échanges d’expériences et de sensations.»
Mohamed Bourouissa
Richard Brouillette, L’encerclement – La démocratie dans les rets du néolibéralisme, film documentaire - 2008 - 160mn HDCam, N&B.
Projection programmée dans le cadre de l’exposition OPEN FRAME I (Vendredi 4 mars 2011, à 18h00) et OPEN FRAME II (Samedi 23 avril 2011, à 18h00).
James Casebere, Cell with toilet, 1993, courtesy de l’artiste et Lisson Gallery, Londres.
Nicola Pitaro, Zelle, 2010, photographie, 70 x 106 - Vue d’une cellule du service de détention pour expulsion de la prison de l’aéroport de Zürich Kloten, lundi 1er novembre 2010.
Les deux photographies à l’entrée de l’exposition, qui sont reproduites sur les deux cartons d’invitation, sortent du cadre « style documentaire ». La photographie de Nicola Pitaro est une photographie de presse, parue dans le quotidien zurichois Tages-Anzeiger. Elle représente une cellule pour immigré clandestin à l’aéroport de Zurich. Le caractère aseptisé de la cellule fait virer la photographie vers la fiction.
Dans un dispositif presque inversé, la photographie de James Casebere est celle de la maquette d’une cellule réalisée par l’artiste en 1993. Ces deux photographies s’entretiennent un rapport dialectique. Dire le vrai par le faux est une des stratégies du réalisme contemporain.
Kurt Caviezel Global affairs 1}, 2011, WebCamStillMovie, 18’45’’, courtesy de l’artiste. Pairs , 2011, WebCamStillMovie, 8’14’’, courtesy de l’artiste.
L’artiste Kurt Caviezel photographie le monde au moyen de webcams libre d’accès sur internet.
« Les webcams sont les reporters d’aujourd’hui, intégrés dans le cours des choses, et qui parlent de tout. »
Christophe Coello et Stéphane Goxe, Retour en Terre Mapuche, film, 2003, 81’.
Synopsis : Dix ans après avoir tourné dans le sud du Chili un documentaire sur la résistance des communautés indigènes mapuches, les réalisateurs sont repartis à la rencontre des protagonistes de leur premier film. Harcelés par la police, persécutés par la justice ou longuement emprisonnés, ces femmes et ces hommes sont engagés dans une bataille décisive contre les multinationales du bois, énergétiques ou minières implantées au cœur de leur territoire. Les indiens Mapuche réclament leurs terres et le droit de vivre comme ils l’entendent, les multinationales bénéficient du droit d’exploiter toujours plus les sols, sous-sols, mer, rivières…
En s’arrêtant sur la trajectoire de ces personnages, Retour en terre Mapuche propose à la fois un témoignage sur l’engagement et d’une certaine manière un éclairage sur la fabrication médiatique et judiciaire d’une figure très contemporaine : celle de l’ennemi intérieur, qualifié au besoin de terroriste dès lors qu’il s’oppose à la ’raison’ économique et aux intérêts des grandes compagnies privées.
Stephen Dean, Grand Prix, 2006, vidéo couleur, 7’30".
«Difficile d’expliquer par quel prodige Stephen Dean réussit à parler aussi bien de peinture par le biais de son travail vidéo. Comme dans l’ensemble de sa démarche, il place la couleur au centre de ses préoccupations, construisant son langage à partir d’éléments puisés dans le réel mais côtoyant l’abstraction par le rendu et le travail de la matière filmique.»
Jean-Marc Huitorel
Anne Deleporte, Tuna tune, 2009.
Dans sa vidéo Tuna tune, réalisée à Tokyo au Tsukiji Market, Anne Deleporte transforme en sculpture, puis en peinture, pour culminer en opéra, le rituel des enchères du thon. Le rythme des images transporte le spectateur dans un autre monde.
Christoph Draeger et Reynold Reynolds, The last news , 2002, vidéo, 13 secondes.
La vidéo The Last News coproduite en 2002 par Reynold Reynolds et Christoph Draeger semble adopter une vision culturo-psychologique des événements. Avec comme cadre un studio de télévision fictif, Reynold Reynolds et Christoph Draeger mènent tous les fantasmes hollywoodiens de destruction dans cette sorte de "best of" des films catastrophes à l’explosion ultime. C’est par des moyens artistiques qu’ils essaient d’accéder au noyau de cette production cinématographique-là, celle-là même qui fait inexorablement avancer l’industrie de "la pornographie du désastre".
Le projet Road Movie est la suite de Urgent (Wanted), travail en cours depuis 1997.
"Ce travail a commencé en 1997 lorsque j’ai reçu une lettre d’expulsion de la préfecture de Montpellier, qui me disait de quitter immédiatement le territoire français. (On avait refusé de renouveler ma carte de séjour) donc j’ai décidé de mettre des annonces pour un mariage blanc, pour trouver un mari (passeport). J’ai beaucoup de versions de ces affiches. Le projet a commencé en 1997, quand j’avais 30 ans et a continué jusqu’à ce que j’aie reçu une carte de résidence.
En fait c’est un projet sur des gens sans papiers des pays du tiers-monde dans les pays occidentaux (illégal aliens comme on les appelle aux USA) ; développé par mon expérience personnelle d’essayer de rester en France (moi, iranienne, d’un pays du tiers-monde).
Enfin, courant 2002 j’ai eu une carte de résident pour 10 ans (France).
Après ceci j’ai décidé de continuer mon projet politiquement. Ma décision était de garder le sujet de sans papiers, même si j’avais résolu mon problème personnel. Ce projet n’est pas juste personnel, mais aussi universel. Le problème des clandestins est universel, il y a des gens délocalisés partout qui veulent s’enraciner ailleurs".
Ghazel
Jean-Yves Gargadennec , tiré du travail Mémoire de résistance, 2008-2009 :
10 portraits de la série Rostros + Manos Série Rostros : tirage photographique - papier Fudji Suprème brillant, alu, chassis, 29 x 29 cm
Série Manos : tirage photographique - papier Ilford 290, alu, chassis, 29 x 43 cm
Série Carabanchel, CARA 5}, 2006, tirage photographique Kodak endura brillant alu, chassis, 100 x 125 cm.
Série Carabanchel, CARA 1 , 2006, tirage photographique Kodak endura brillant alu, chassis, 100 x 125 cm.
Série Carabanchel, CARA 4 , 2006, tirage digigraphique semi- brillant Hanemulhe, alu, chassis, 184 x 145 cm.
Olvido y futuro feliz, 2008
Tirage sur papier premium 290g, alu, chassis, 59 x 283 cm
Crédit photo : Jean-Yves Gargadennec.
Carabanchel - 2006
« Ma part d’ombre.
Je venais de terminer mon exposition Métamorphose en mai 2006, j’étais fatigué d’avoir photographié un hôpital vide qui me rappelait trop mon accident de la route, mon immobilisation forcée de plusieurs mois et les 2 ans de lutte pour arriver à remarcher normalement.
Je me trouvais à Madrid dans le quartier d’Aluche avec ma compagne, quant elle m’évoqua l’histoire de la prison de Carabanchel.
Le lendemain, nous décidions de voir l’extérieur de cette prison fantôme.
Au bout d’un quart heure de marche d’Aluche, proche du nouveau commissariat pour l’émigration se dessinait sous mes yeux un bâtiment imposant de briques rouges, un vestige de l’histoire espagnole. Sans pour autant en connaître le cœur, j’eu la sensation d’avoir à portée de main la suite logique de Métamorphose.
L’émotion fut encore plus grande lors de ma première visite guidée fin juin 2006. Alors, s’est emparé de moi un sentiment d’abandon dû au délabrement et aux graffitis, de vide avec le vent qui hante ce lieu, d’enfermement avec la répétition des barreaux et des portes, de la recherche de liberté dans les inscriptions laissées au crayon à papier par les prisonniers dans leurs cellules.
Durant son existence active les murs resteront neutres aux états d’âme de ses occupants, ils ont côtoyé l’histoire de l’Espagne en silence. Mais le temps, les années, la solitude, et l’abandon du bâtiment ont provoqué sur ses murs, l’image brute de son vécu.
La moisissure, l’humidité, et la lumière sont autant d’éléments qui font resurgir le quotidien carcéral comme un ultime message avant de disparaître et avant que le gouvernement ne décide de son avenir ou que les recycleurs clandestins ne finissent de la dépecer, en lui arrachant portes blindées, grilles, câbles électriques, vitres, barreaux, comme des fourmis sur un cadavre.
Pour photographier ce lieu, j’ai obtenu l’autorisation du Ministère de l’Intérieur espagnol. L’accord en poche, j’ai consacré le mois d’août 2006 à la réalisation de ce travail.
Je voulais la lumière dure et la chaleur quasi étouffante de l’été madrilène, pour souligner l’écrasement que j’avais ressenti lors de ma première visite.
Quatre fois par semaine, j’étais à 9 heures du matin avec Juan-Carlos qui se chargeait de m’ouvrir et de fermer derrière moi la porte principale de Carabanchel.
Une fois franchie l’entrée, je me trouvais seul dans l’enceinte de la prison vide et abandonnée depuis huit longues années. Face à ce bâtiment moribond de vingt cinq hectares, j’ai examiné les cellules, les salles, les cours, les couloirs avec comme uniques compagnes ma chambre photographique et l’oppressante chaleur venue d’Afrique.
Ma détention était de six heures par jour, et à chaque sortie je pensais au manque de liberté qui avait été le mien à l’hôpital et à cette phrase écrite au crayon à papier par un détenu «nadie sabe lo que es la libertad hasta que no esta privado de ella »…
Carabanchel à l’agonie traduit ma part d’ombre et mon envie de liberté, les chaînes du quotidien, nos prisons intérieures et la difficulté de trouver sa propre libération.»
J-Y Gargadennec
Jean-Yves Gargadennec, en compagnie de Monsieur Manuel Madrona, lors de la conférence du 20 mai 2011, portant sur son travail «Mémoire d’une résistance», 2008-2009. Retour sur évènement - Conférence du 20 mai 2011
Andreïna Mastio, Quand le temps sort de ses gonds ( l’histoire de Paola ), 2011 - vidéo 38’.
Quand le temps sort de ses gonds part d’une histoire réelle. Une jeune femme, Paola, dont les jours sont comptés, quitte son île natale ( la Nulle part ) pour l’île de tous les possibles. Le film aborde les questions de réalité, d’identité et de mémoire (personnelle et collective) tout en interrogeant les sujets de l’ailleurs, du déracinement et du temps.Quand le temps sort de ses gonds utilise plusieurs registres d’images en mouvement ( directes et détournées ), des dispositifs relevant de l’art contemporain et des formes de narration multiples (expérimentation sonore, images fixes, voix-off, citations filmiques etc…). La restitution du voyage de Paola, tel un cristal de temps, est à l’image même de la vie et prend la forme d’un parcours, d’une flânerie, d’une dérive labyrinthique.
Santu Mofokeng Robben Island, 2002
Triptyque, photographie N&B sur papier baryté, 100 x 150 cm chacune, courtesy Carlier-gebauer, Berlin.
« One of the most important photographers of his generation. » (L’un des photographes les plus importants de sa génération.) Simon Njami
« It is right and about time that Santu Mofokeng’s work is given the recognition and exposure that I believe it deserves. » (Il est temps que le travail de Santu Mofokeng soit reconnu et exposé comme il le mérite) David Goldblatt
Alain Montesse, E-30 (le jeune homme avec la petite caméra ) , 2010, vidéo 17’.
Tourné en 2 périodes, qui correspondent aux deux partie du film: la première lors de la braderie de Bordeaux, en mars ou avril 1968 (foule et marchandise); la seconde en septembre 1968; monté en muet dans la foulée.
Au début, il s’agissait simplement d’illustrer le Summer in the City des Lovin’ Spoonful (au moins un autre que moi s’est essayé à ce jeu-là à la même époque). D’où le titre, acronyme de Expérimental 30 mètres. Après les évènements de mai, le besoin s’est fait sentir d’une seconde partie.
La caméra m’avait été prêtée par Desvergnes et Clastres, de l’OROLEIS-Bordeaux.
Le hachis sonore avait commencé avant le tournage, et sans relation directe, à l’aide de la pause d’un Uher 4000. Il s’est poursuivi courant 1969, et dédoublé sur des magnétophones stéréo à pistes indépendantes (les premiers 4 pistes semi-professionnels - des TEAC - n’arrivèrent en France que courant 73 ou 74 ).
Alain Montesse, 1968
Jules Spinatsch Temporary Discomfort Chapter II, Oppidum, Genoa Empty Sea, Pool and Sportsground, Corso Italia, 2001 - Photographie, 80x100 cm. Temporary Discomfort Chapter II, Oppidum, Genoa Porta 237, Palazzo Ducale, Congress Center G8}, 2001 - Photographie, 80x100 cm. Temporary Discomfort Chapter II, Oppidum, Genoa Corso Aurelio/Austrada supraelevata Aldo Moro, 2001 - Photographie, 80x100 cm. Temporary Discomfort Chapter II, Oppidum, Activist, Corso Italia, 2001
Photographie, 80x100 cm.
Courtesy Jules Spinatsch et Blancpain Art Contemporain, Genève
Durant le sommet du G8, Gênes était une forteresse, constituée exclusivement d’un intérieur et d’un extérieur. Une importante partie de la ville était encerclée par une haie de 4 mètres de haut et par des barbelés. Qui voulait accéder à cette zone devait se présenter deux semaines à l’avance avec ses papiers d’identité. Des canalisations ont été scellées. L’autoroute Milan-Nice a été bloquée durant cinq jours, ainsi que les gares et l’aéroport. Même l’espace aérien a été interdit dans un périmètre de 50 kilomètres. Des missiles de défense antiaérienne ont été mis en place. Le président Bush ne logeait pas comme les autres chefs d’Etat sur l’un des paquebots de croisière de luxe, mais (probablement) sur un porteavions au large en Méditerranée. La ville de Gênes a été entièrement immobilisée, comme mise hors circuit, pendant cinq jours.
Jules Spinatsch, Concrete Island
Projection en extérieur le 22/4/2011, sur le parvis.
À l’occasion du vernissage au Centre Régional d’Art Contemporain Languedoc-Roussillon à Sète de l’exposition Open Frame II (commissariat Joërg Bader & Noëlle Tissier), Projectile et IDScènes (Montpellier) en partenariat avec le CRAC et les commissaires ont proposé à Jules Spinatsch, l’un des artistes participant à l’exposition, de projeter des images sur la façade du bâtiment. Jules Spinatsch a choisi des images de la série Concrete Island.
Le dispositif de projection, mis en œuvre par Christophe Aubry (IDScènes, Montpellier) a été mis gracieusement à disposition du CRAC. La projection d’une trentaine d’images en boucle a été présentée le temps de la soirée du vernissage, de la tombée du jour à la fermeture du CRAC.
Familier des grands formats, des plus attentifs aux conditions de monstration de ses travaux et surtout à ce qui fait image dans l’espace public et aux images produites par la vie publique, Jules Spinatsch contribue avec cette présentation ponctuelle d’images photographiques par vidéo projection à l’appropriation des moyens de la projection monumentale par les artistes. Christophe Domino
Sergueï Wolkonsky Série Topographie du regard, sans titre, 2008 - 10 photographies, tirage numérique en 40 x 60 cm.
Dans la prison des images, janvier 2011} - tirage numérique en 60 x 80 cm , 2000 exemplaires
Sergueï Wolkonsky met à distance le genre photo-journalistique depuis six ans. Vivant à Perpignan, il suit chaque année le festival international de photojournalisme Visa pour l’image. Interrogeant les mises en exposition, les modes de production et de circulation d’une photographie destinée surtout aux mass média imprimés, il a commencé par rassembler dans des vidéos les légendes des photographies exposées à Visa. La série Topographie du regard, présentée pour la première fois en 2009, dans l’exposition Agora/arago, organisée par la Haute École d’Art de Perpignan (HEART), interroge la place du spectateur vis-à-vis des photographies de presse. Ces photographies sont une mise en abyme des photographies de presse exposées lors du festival international de photo-journalisme Visa pour l’image à Perpignan, avec comme intermédiaire le public regardeur. Certain que les images ne sont pas séparables du discours et vice-versa, il présente également dans l’exposition un statement (énoncé) sous forme d’affiche mise à la disposition du public.
Vue de l’exposition « Open Frame II », Crac Occitanie à Sète, 2011. En bas et de gauche à droite, Jean-Yves Gargadennec, Série « Rostros + Manos », 2008-2010, « Trinidad Gallego », « Marcos Ana », « Sebastiá Piera », « Marcos Ana ». En haut, série « Carabanchel », « CARA 4 ». Photo : Marc Domage.
Vue de l’exposition « Open Frame II », Crac Occitanie à Sète, 2011. Philippe Durand, « Rejas #02 », 2005, photographie argentique, 125 x 170 cm, courtesy Galerie Laurent Godin. Photo : Marc Domage.
Vue de l’exposition « Open Frame II », Crac Occitanie à Sète, 2011. Philippe Durand, « Rejas #01 », 2005, photographie argentique, 125 x 170 cm, courtesy Galerie Laurent Godin. Photo : Marc Domage.
Vue de l’exposition « Open Frame II », Crac Occitanie à Sète, 2011. Santu Mofokeng, « Robben Island », 2002, triptyque photographique, 100 x 150 cm chacune, courtesy Carlier-Gebeauer, Berlin. Photo : Marc Domage.
Vue de l’exposition « Open Frame II », Crac Occitanie à Sète, 2011. François Michel, « Patients anonymes du TBS », 1997, extraits vidéo. Photo : Marc Domage.
Vue de l’exposition « Open Frame II », Crac Occitanie à Sète, 2011. Sur le mur de gauche, Meïr Wigoder, « Vigilance and delay : The Israeli-Palestinian Separation-Wall Project », 2001-2005, 10 photographies, courtesy Centre de la Photographie, Genève. Sur le mur de droite,Luc Andrié, « L’homme blanc n’a plus de peau, n°50 », acrylique sur toile, courtesy Galerie Alain Gutharc. Photo : Marc Domage.
Vue de l’exposition « Open Frame II » le soir du vernissage, Crac Occitanie à Sète, 2011. Jules Spinatsch, « Concrete Island », 2006-2011, projection. Photo : Marc Domage.
Vue de l’exposition « Open Frame II », Crac Occitanie à Sète, 2011. Kurt Caviezel, « Global affairs 1 (extended) », 2011, vidéo, courtesy de l’artiste. Photo : Marc Domage.
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