Commissariat : Nicolas Bourriaud et Bernard Marcadé
"En réhabilitant le commerce, en restituant le rôle de la monnaie, en retrouvant la dépense, en repensant la vente, nous entendons précisément nous situer dans cette ouverture positive, nous entendons résister aux pires desseins de la modernité économique. Affirmer le bonheur d’un large commerce, le vrai concept, celui qui souffle l’ambiguïté sur laquelle s’applique notre réflexion. Pour sauver les damnés, pour nous sauver, pour aérer la perspective, nous déclarons notre guerre."
Michel Henochsberg, Nous nous sentions comme une sale espèce. Sur le commerce et l’économie, Éditions DENOËL, 1999.
À propos des œuvres exposées
Jean-Michel Alberola et Michel Henochsberg, Dérèglement de comptes, 2000, matériaux divers.
ÉLOGE DU COLPORTEUR
Les gravures nous restituent sa silhouette malingre, pulmonaire, ployant sous le poids du ballot, mais sans démentir l’allure misérable et voûtée, le chroniqueur s’émerveille des ressorts musculaires et nerveux de cette figure inépuisable, si proche de l’âne qui l’accompagne.
Les colporteurs pullulent dans les bourgs et agglomérations d’un Occident qui s’ouvre progressivement à la modernité économique. Cette pléthore inquiète. Aussi, on ne manque pas de les chasser dès qu’ils débordent, mais ils reviennent encore plus nombreux déplore le Préfet de Police de la chronique. Le marchand établi, les merciers et les épiciers, ceux des boutiques, affichent de l’agacement épidermique, rapidement tempéré par la perspective d’écouler leurs invendus auprès de ces saltimbanques qui finalement créent une animation qui attire le badaud et donc le client.
Dans les marges des formes instituées et convenables du commerce, le colporteur, mine de rien, en figure le concept le plus pur.
Car il est l’agent propagateur de l’épidémie. Il irrigue les terres vierges que le marché et les boutiques n’ont pas pénétrées. Il est premier, ouvreur et avant-coureur. En plus des merveilleux almanachs et des élixirs miraculeux, il apporte les nouvelles et il évoque le monde extérieur. Il est la forme primitive et familière de l’ouverture et certains avancent que, dans l’esprit populaire, il a plus contribué à l’acceptation de la rotondité de la terre que lesgrands astronomes.
Jamais dans la stricte légalité, il tourne en permanence l’ordre établi. Il encombre la rue, il pollue la place du village et il occupe le parvis de l’Église : le Pouvoir n’a jamais su, ni pu, contrôler l’ambulant. Ces particules singulières d’une fluence en devenir affrontent très tôt un ordre qui n’en finira jamais de s’opposer aux menées libertaires du commerce. C’est pourquoi les tracas et les feintes des colporteurs et autres mercelots annoncent les orages contemporains des mondialisations.
Non seulement il dérange le parvenu mais il nargue tout classement. Est-il indigent ou plus aisé que sa mise ne l’indique puisqu’il arrive qu’on le retrouve plus tard, prospère et ayant pignon sur rue ? Est-il un itinérant camelotier, ou représente-t-il à lui seul une collection de métiers ? À l’image des lignes commerciales qu’il chevauche ou qu’il crée, sa mobilité défie le propriétaire enraciné, elle subvertit tout ce qui est installé et elle récapitule l’essence du commerce et de ses interminables négociations : mouvement, rapidité, instabilité, opportunisme, déplacement, palabres, marchandage, métamorphose. De quoi effrayer les braves gens, et séduire les âmes rêveuses.
On qualifie ainsi le colportage de complémentaire quand il s’emploie à débusquer les recoins récalcitrants à l’échange pour les enrôler dans la grande farandole de la foire ininterrompue du négoce. Cette prétendue périphérie du commerce régulier semble ainsi réaliser les desseins profonds de l’inondation économique qui submerge la planète : irriguer tout l’espace de canaux marchands. Le colportage n’est ni une excroissance, ni un archaïsme, ses itinéraires dessinent ou complètent le système nerveux de la fluence commerciale et monétaire.
Comme ses arguments principaux sont la parole et le contact, il est le père de tous les bonimenteurs et le frère de tous les comédiens. Mais l’heure est au dépassement du péjoratif ou du dénigrement qui masquent l’essentiel du message capital que véhicule le colporteur. Sa mise en scène de la transaction qu’il réalise en dressant son étalage, en criant son refrain, en suscitant les désirs, en nouant les intérêts, est la version véritable du commerce : rencontre des corps, des humeurs et des passions, des forces et des paroles. Sa vitalité et son attirance, ses accents et ses rêves, ses histoires et sa musique, critiquent par anticipation la version contemporaine d’une consommation massive et désincarnée, froide et utilitaire, sous la bannière de la grande distribution, Carrefour ou Internet. La fatigue guette, l’appétit diminue, en asséchant le lien et en expulsant le colporteur, le flux se tarira.
Et quand ils plient leur paquetage pour entamer le segment suivant dans leur déambulation, ils aiment à rappeler qu’ils ne sont pas vraiment d’ici : leur domicile est en tous les lieux du négoce, c’est à dire partout comme le déplore toujours le même Préfet de Police. Le colporteur vient d’ailleurs et il s’arrête pour un temps de rencontre et négociations, de la même façon que le commerce se pose dans les places du monde qu’il anime. Parfum et ballade apatrides.
Dépouillez le colporteur de ses signes extrêmes ou péjoratifs, oubliez ses frusques et ses subterfuges, et en suivant ce funambule des trottoirs et des lignes de crête, vous toucherez la nature profonde et éternelle du commerce et de ses négociations dont il est l’épure.
Avis à la population sur la véritable nature des rapports observés dans l’Histoire entre le Sud et le Nord, et les conséquences quant à l’origine des négociations.
LE NORD A TOUJOURS COPIÉ LE SUD
Le Sud a tout inventé et le Nord s’est appliqué à réaliser pratiquement les trouvailles méridionales.
LE GÉNIE GRATUIT DU SUD
Les transports méditerranéens, les fulgurances juives et grecques, les chimères arabes et ibériques, les fantasmes italiens et orientaux.
LE SUD ÉPHÉMÈRE FLAMBE
LE NORD PRATIQUE RÉALISE
Le voyage est du Sud, comme les réseaux, et le large commerce y est né, à l’abri du souk et du bazar qui ont transmis la jouissance de la négociation.
LA PAROLE SUD
LE CORPS SUD
Tract conçu par Dérèglement de Comptes (Jean-Michel Alberola et Michel Hénochsberg) à l’occasion de l’exposition " Négociations " au Centre Régional d’Art Contemporain Languedoc-Roussillon à Sète, Juillet-Août 2000.
Michel Aubry présente ici, comme dans un souk, une partie de son importante collection de tapis : tapis Afghans, tapis caucasiens des années 30/35, tapis de jeux de boules et de roulettes mais aussi des châles turkmènes, des vêtements de l’armée soviétique, etc.
Durant la guerre d’Afghanistan (80/89), une production intensive de tapis s’est développée dans lesquels furent introduits des motifs guerriers, invisibles au premier regard. Une transaction incroyable s’est instaurée entre les soviétiques (soldats sans solde) et les afghans. Dans la tradition des trophées de guerre, les soldats soviétiques troquaient leurs armes contre ces tapis.
Gaël Amzalag
"Des liasses de billets de banques dessinés et imprimés pour l’occasion - leur somme totale correspondant à l’ensemble des biens que je possède et constituant ainsi la contre-valeur de mon patrimoine (actif et passif). Ces liasses sont disposées sur une grande table. Un document énumère une longue liste de biens que je possède. Les billets seront à vendre au prix de 100F (signés de ma main et numérotés) de sorte que je puisse prétendre que je suis potentiellement millionnaire (10 000 x 100F). Le prix de 100F correspond à la valeur de mon patrimoine divisé par le nombre de billets, auquel a été additionnée la valeur ajoutée de l’œuvre, nécessaire au remboursement des frais de conception et au paiement du travail effectué. On peut penser que cet argent aura un cours mouvant, puisque à chaque fois qu’un billet est vendu, mon capital augmente. Il est possible qu’il y ait des éditions ultérieures d’autres billets, pour remettre à jour le cours de cette monnaie."
Luchezar Boyadjiev et Kalin Serapionov, Quite (im)possible, 1998, vidéo, 20 minutes.
Cette vidéo présente sous la forme d’un document deux quartiers au contexte totalement différent l’un de l’autre, dans la ville de Sofia. L’un est un marché de rue Street market, regorgeant de marchandises diverses, camelotes, bric à brac, nourritures, produits de contrebandes et de contrefaçon, fabriqués à Istanbul et vendus à bas prix dans tout le pays.
L’autre quartier présenté est celui d’un univers de boutiques et de produits de luxe aux prix élevés et accessibles à la riche et nouvelle clientèle issue de la toute jeune société capitaliste du pays.
La vidéo représente l’impossible choix de vie entre ces deux univers stratifiés de la nouvelle société Bulgare après 10 ans de transformation vers le capitalisme.
Franck Breuer a conçu le projet Halls et Logos d’après un travail photographique sur les monuments historiques. Franck Breuer pense que ces éléments ont une fonction significative dans notre société de consommation. Ils sont récurrents dans notre vie de tous les jours et deviennent indissociables de notre identification au groupe.
La multiplication de ces signes distinctifs intégrés dans la vie courante s’immisce subrepticement dans tout notre univers quotidien. Franck Breuer propose d’isoler ces logos afin d’en dénoncer tous leurs effets sur notre psychisme (appartenance à un groupe, à un milieu social…) ainsi que leur modèle absurde lors de leur extraction du contexte initial.
Dans cette même veine, son travail sur la réduction des formats : du passage de bâtiments industriels à des maquettes, sur la déformation des éléments après leur traitement infographique et photographique rend à ses photographies une apparence d’étrangeté au travers d’objets en décalage et déplacés avec l’environnement
Buy Sellf (Laurent Hart), Night Box, 1999.
Aussi puissant que l’on peut sans faire exploser la tête. Night box est un dispositif d’isolation individuel. C’est un espace réduit réunissant tous les éléments d’une techno party. Dispositif interactif. Lorsque le spectateur ferme la porte derrière lui, il déclenche par un capteur le son et la lumière.
1 stroboscope, 3 lumières, 1 ampli 2 x 100 watt, platine K7, 1 miroir, linoléum en bulle noire, porte revêtement trempé + système électronique Pour l’ouverture, aggloméré 250 X 125 cm 220cm. 220 volts.
Possibilité insonorisation sur devis. Ref : 44/0115000 Frs . 2500 $ . 2500 euros
Thomas Demand, Copyshop, 1999, cibachrome, 183,5 cm x 300 cm.
Les photos de Thomas Demand sont des pièges visuels.
Il reconstitue à l’échelle 1/1 des simulacres de décors réels d’architecture et/ou historique, mais en carton-pâte et les photographies ensuite. Parmi ses œuvres, on trouve des halls d’immeuble, des bureaux, des salles de bains.
En 1994, il reconstitue le bunker de Hitler où il échappa de justesse à un attentat. En 1999, il reproduit le tunnel à deux voies du pont de l’Alma où Lady Di a trouvé la mort.
Au premier regard l’univers de Thomas Demand semble réel, mais ce n’est en fait qu’un univers factice et aseptisé, composé de papier et de carton. Ses photos séduisent par leur perfection, mais stigmatisent l’esthétique froide, fade, pesante d’une administration déshumanisée. En fait, ce qui l’intéresse c’est la façon dont un univers se fabrique (procédés matériels, conséquence idéologique et effets esthétiques). La neutralité et la normalité des espaces de Thomas Demand, emprunts cependant d’une atmosphère inquiétante, montrent l’aliénation d’un monde qui revendique la relation entre espace public et espace privé, entre l’usager et son habitat.
Wang Du, Marché aux puces - Mise en vente d’information d’occasion, 1999. Collection The Pisces Trust, Zurich.
Ensemble de 11 sculptures en plâtre qui se présente comme le résultat d’une revue de presse internationale, apparemment sans dénominateur commun entre les évènements évoqués si ce n’est que tous les personnages représentés, célèbres ou anonymes, ont "fait" l’actualité. Les sculptures, toutes placées à même hauteur sur une longue table, suggèrent l’expression d’un nivellement de l’information.
Sylvie Fleury, Between my legs, 1998, vidéo. She-Devils on wheels headquarters, 1997. Collection, Migros Museum, Zurich.
Vue d’un atelier / bureau de garagiste dans lequel se mêlent pneus, bidons, enseignes, bureau, collection d’enjoliveurs de voitures américaines, vidéo, t-shirts noirs et autocollants sérigraphiés "She-Devils on wheels", littéralement : les diablesses sur roues. She-devils on wheels, est un club de femmes réunies autour des mêmes intérêts pour l’automobile américaine. Avec cette installation, Sylvie Fleury évoque à la fois l’atelier d’un garagiste, le siège social d’un fan club et la devanture d’un magasin de matériel automobile de luxe. Elle s’approprie les codes typiquement masculins tout en féminisant l’ensemble du garage par la présence de lipsticks.
Subodh Gupta, The way home (2), 2000, When soak becomes spill (Quand la goutte fait déborder le vase)
Une mer miroitante de formes immobiles se déroule calmement sur le sol. Les ustensiles de cuisine chromés utilisés pratiquement dans chaque foyer en Inde ne sont représentatifs d’aucune classe ni d’aucun style. Les "Kuttas" (pistolets fabriqués en Inde) sont quasiment invisibles au premier regard. Leur présence suggère un basculement vers un chaos potentiel. Ils sont tout à la fois séduisants et repoussants et constituent une contradiction : une sorte de fascination morbide. Ce type d’armes se trouve couramment chez les gens dans l’est de l’Inde (2000 roupies). Elles sont possédées pour se protéger, pour agresser et ironiquement pour maintenir un état de neutralité. Cette tendance croissante alimente une violence largement répandue et une intolérance raciale devenues synonymes en Bihar. (Extrait du texte de Bharti Kher, juillet 99.)
Pure, 2000, vidéo, 10 minutes.
Au-delà de la performance et des oeuvres avec des bouses de vaches, qu’il a produit, Subodh Gupta, se lave - se purifie - par la réalisation symbolique d’un ultime acte sacré : une quête de l’immortalité à travers la croyance que la bouse de vache est popre, et pure. Considérée comme un simple éxcrément animal n’importe où ailleurs, la bouse est en Inde aussi bien un élément fortement spirituel que directement pratique : construction des maisons ou combustible pour la cuisine.
Gülsün Karamustafa, Objects of desire, 2000, réactualisation de l’installation, 1998-2000.
Tous les objets sont en vente.Une vidéo du souk d’Istanbul accompagne également l’installation. Objects of desire est une allégorie de la condition des femmes qui proposent leurs services pour 100 dollars. Le processus de l’œuvre est le suivant : l’artiste achète pour 100 dollars d’objets sur un marché d’Istanbul qu’elle transporte dans une valise et achemine sur le lieu d’exposition. L’ensemble des objets achetés représente la valeur d’une nuit passée avec une prostituée d’Istanbul. Les objets sont posés sur une table et peuvent être acquis au prix d’achat par les visiteurs. Après chaque vente, une photographie polaroïd est accrochée au mur pour laisser la trace de la transaction. L’œuvre se transforme en un archivage méthodique, témoin d’une activité révolue, qui laisse place à un sentiment de vide.
Actuellement en Turquie, les hommes quittent leur travail d’ouvrier pour monter leur propre affaire et profiter au mieux du commerce illégal. Les femmes forment alors une nouvelle main d’œuvre et sont confrontées à des conditions de travail difficiles.
Ainsi Gülsün Karamustafa expérimente, parallèlement les deux formes de commerces informels, que sont les suitcase traders (commerçants clandestins des pays de l’Est venant s’approvisionner en produits manufacturés) et la prostitution. Objects of desire représente une alternative au capitalisme, non dénuée d’ironie.
Matthieu Laurette, Association pour la préfiguration de la LAURETTE BANK UNLIMITED, 1999-2000, Galerie Jousse Entreprise, Paris.
Matthieu Laurette met à la vente des actions au prix de 10 francs l’une. Le montant produit par ces ventes constitue le capital de sa propre banque. Chaque copropriétaire potentiel devient alors actionnaire de la Laurette Bank Unlimited.
Matthieu Laurette, par cette œuvre, s’apparente alors, au commerçant et l’opération artistique s’effectue dans la marge qui la sépare de la valeur d’usage. L’art bascule du côté du commerce, du côté de la négociation avec le regardeur, du contrat visuel.
Sean Snyder, Fast Food Project, 1999, diaporama et vidéo. Courtesy Galerie Chantal Crousel, Paris.
Une série de photographies montrent un univers banal, elles révèlent l’industrie de la restauration rapide. L’architecture et l’environnement intérieur de ces espaces de restauration rapide sont le reflet d’un archétype architectural et de stratégies esthétiques, omniprésents dans le dispositif mercantile de notre société. Un texte rédigé par l’artiste souligne les méthodes de marketing de la firme Mac Donald’s et accompagne en vidéo le diaporama.
Entre 77 et 87, Nicolas Ceausescu encouragé par sa femme Elena, ont été à l’initiative d’une transformation politique, administrative et architecturale de Bucarest. Un quart du centre de la vieille ville a été rasé. Ce Palais du Peuple à l’origine prévue pour être la résidence privée de Ceausescu, avec ses 450.000 mètres carrés reste inachevé sur une colline artificielle dominant la ville.
A la suite d’une visite en Corée du Nord, Ceausescu initia son ami Kim Il au même culte de la personnalité, et le poussa à développer et transformer la ville de Pyongyang dans le même sens que Bucarest. Les deux villes devinrent ainsi de véritables jumelles tant dans leur structurations administratives, qu’architecturales.
Vue de l’exposition « Négociations », Crac Languedoc-Roussillon, Sète, 2000. Sudobh Gupta, « The Way Home », 2000, résine et métal chromé, 500 cm de diamètre. Photo : François Lagarde.
Vue de l’exposition « Négociations », Crac Languedoc-Roussillon, Sète, 2000. Thomas Demand, « Copyshop », 1999, tirage cibachrome, 183,5 x 300 cm, courtesy Galerie Schipper, Krome Berlin, Michel Marejus, « Cool white », 2000, jet d’encre sur bâche, 450 x 640 cm, courtesy Galerie Neugerriemschneider, production Crac Languedoc-Roussillon, Swetlana Heger, « Pacific/Talking about (Quite Normal Luxury) », 1999, divers objets, 7 luminaires, courtesy Galerie Air de Paris, collection FRAC Corse, Plamen Dejanov, « Pacific/Talking about (Quite Normal Luxury) », 1999, divers objets, 7 luminaires, courtesy Galerie Air de Paris, collection FRAC Corse et Bertrand Lavier, « Relief-peinture n°1 », 1988, fenêtre en aluminium, tôle émaillée et plexiglas, collection Musée d’Art Moderne Saint-Etienne. Photo : François Lagarde.
Vue de l’exposition « Négociations », Crac Languedoc-Roussillon, Sète, 2000. Jacques de la Villegle, « Les bulles du temps », 1969, courtesy Galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois. Photo : François Lagarde.
Vue de l’exposition « Négociations », Crac Languedoc-Roussillon, Sète, 2000. Wang Du, « Marché aux puces, mise en vente d’informations d’occasion », 1999, 11 sculptures en plâtre sur socle bois, 275 x 900 x 104,5 cm, collection The Pisces Trust. Photo : François Lagarde.
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