Capsule, la jarre d’Anésidora

Exposition

Du 7 au 17 novembre

Capsule, la jarre d’Anésidora est une exposition orchestrée par Rébecca Konforti avec les habitant·e·s des pensions de famille des associations La Clède (Alès) et Gestare (Montpellier), avec l’aide de l’artiste Fanny Peyratout.
Artistes amateur·ice·s participant·e·s et accompagnant·e·s :
Nina Ajamyan, Robin André, Fatima Ammon, Marie Myriam Bakhataouu, Édith Barrier, Fabrice Casimir, Omar H Douch, Laure Drouche, Alicia Faure-Comte, François-Xavier Flandin, Geneviève Garambois, Eve Guerin, Marion Guilmot, Nadya Ifrimachado, Latifa Labib, Bernie Marie, Julien Navas, Tatiana Neggache, Carole Orengo, Xavier Parisot, Bernard Patyna, Paola Perfetti, Anthony Philippe, Anne Privat, Marguerite Remy, Stéphane Rollinger, Angélique Silvain, Fabienne Sperling, Alice Torrez.

Pendant 11 mois, Rébecca Konforti, artiste plasticienne, a accompagné des artistes amateur-ice-s habitant-e-s de 4 pensions de famille dans la réalisation d’un projet participatif. Au cours d’ateliers qui se sont tenus une fois par mois entre janvier et juin 2024, les participants ont produit de grandes peintures sur papier, des gravures, des dessins et des sons. Ce projet d’exposition nomade aborde la notion de merveilles de l’humanité.

Un projet en commun
Une pension de famille est une communauté de personnes qui vivent chacun-e de manière autonome dans un appartement, mais au sein d’une structure globale, un contexte propice au soin et au développement de soi.
La construction du projet artistique Capsule et la méthode de travail privilégiée ont reflété ce paradigme. L’artiste Rébecca Konforti a structuré ce projet de manière à ce que chacun-e des participant-e-s ait la possibilité de contribuer librement et à sa manière, en faisant partie d’un tout. Itinérants, les ateliers se déplaçaient pour tisser un lien entre les personnes sur un territoire, de pensions en pensions, et parfois dans des institutions artistiques (au Crac Occitanie et à l’École des beaux-Arts à Sète).

Un repas avant de commencer, des échanges…
Au fil du temps et des échanges, des repas partagés et des moments informels, les personnes ont appris à se connaître. La confiance s’est mise en place. Cela a contribué à installer une aisance, une liberté de geste et d’expression qui se ressentent dans les oeuvres réalisées.
Des personnes, qui ne se connaissaient pas, se rencontraient alors pour la première fois dans la vie à travers les gestes successifs nécessaires à la construction d’une composition colorée. La même composition.
Dans un souci de dé-hiérarchisation, Rébecca Konforti a elle-même choisi de contribuer à la production collective. Ayant un travail in situ (production réalisée pour et d’après un lieu spécifique), il était important pour Rébecca Konforti d’impliquer également les participants au projet dans la phase d’installation et de déploiement des œuvres dans l’espace d’exposition. Leurs travaux réalisés prennent ainsi de l’ampleur et une mise en valeur que certain-e-s n’avaient pas imaginées.

À l’automne 2024, les productions sont exposées :
• du 27 au 29 septembre au Cloître Saint-Louis à Avignon dans le cadre du festival C’est pas du luxe,
• du 6 au 12 octobre au Centre social Bancs publics à Alès,
• du 7 au 17 novembre au Crac Occitanie à Sète.

Qui est Anésidora ?
Le titre de l’exposition fait référence aux mythes de la Grèce antique de Pandore et d’Anésidora, son pendant plus lumineux. Première femme, Ève de l’antiquité grecque, Pandore est tenue responsable d’avoir cédé à la curiosité en ouvrant et en laissant s’échapper d’une amphore tous les maux de l’humanité. Figure opposée et complémentaire, Anésidora est désignée dans la mythologie grecque comme celle qui fait sortir les trésors des profondeurs.

Projet soutenu par le festival C’est pas du luxe dans le cadre d’un partenariat entre l’Association Gestare, l’Association La Clède, le Crac Occitanie, centre régional d’art contemporain et le Cratère - Scène nationale d’Alès, avec l’aide hospitalière de l’École des Beaux-Arts de Sète.