Artistes

Bertrand Lamarche, The double Twin, 2006 - image numérique projetée

Bertrand Lamarche
Né(e) en 1966
Vit et travaille à Paris
Exposition collective : La Tempête -Acte II - Bertrand LAMARCHE - 24.03 > 21.05.2018
- Exposition collective La Tempête, Acte II © CRAC OCCITANIE Sète - Bertrand Lamarche, Shelter, 2011 - Vidéo 4/3 - Photographie Marc Domage
Exposition collective : La Tempête - Bertrand LAMARCHE - 25.11.2017 > 11.03.2018
- Exposition collective La Tempête © CRAC OCCITANIE Sète - Bertrand Lamarche, LAMARCHE Bertrand The plot, 2015 Support, moteur, lampe, machine à brouillard Dimensions variable
Exposition : ATHANOR, petite suite alchimique #1 - Bertrand LAMARCHE - 22.10 .2016 > 15.01.2017
Exposition collective dans les salles de l'étage du Centre Régional d'Art Contemporain à Sète.
- Bertrand Lamarche - Lobby (hyper tore), 2003 - Exposition collective CRAC OCCITANIE à Sète
Œuvre exposée : Lobby (hyper Tore), 2003 - Courtesy : FRAC Midi-Pyrénées, inv.2003.1.25
Exposition : L'ENTRÉE - Bertand LAMARCHE - 10.10 > 07.12.2008
Exposition collective dans l'espace d'entrée du Centre Régional d'Art Contemporain à Sète.
- Exposition L'entrée - Bertrand Lamarche
La Villa Saint Clair au Centre Régional d'Art Contemporain présente une exposition des éditions de livres d’artistes Villa Saint Clair et Centre Régional d'Art Contemporain Languedoc-Roussillon, accompagnées d’oeuvres de petits formats. Rencontres et débats avec la participation des artistes.
Project room : The Double Twin - Bertand LAMARCHE - 18.11.2006 > 04.02.2007
- Bertrand Lamarche, The double Twin, 2006 - image numérique projetée
Au premier étage du Centre Régional d'Art Contemporain de Sète accueille une exposition de Bertrand Lamarche. Son travail consiste en des projets relatifs au paysage, à l'urbanisme et à l'architecture. Il est basé sur une attention critique et sensible portée à certains sites et leur évolution. En découlent des réalisations sous formes d'installations, de maquettes ou de vidéos.
Ces projets se présentent comme des fictions. Lamarche y déploie le script nécessaire à un portrait de ville, une trame fantasmagorique qui vient s'arrimer à une grille urbaine existante, comme pour mieux la dévoiler.
Procédé connu dans la pratique de la narration, le concept de scénario, dans le domaine de l'architecture de papier prend, chez Bertrand Lamarche une dimension des plus singulières, au fur et à mesure que se déploie, d'année en année la carte qu'il a choisi de dérouler devant nous.
C'est bien d'amour du paysage dont il est question ici. La projection (mentale), la pratique de la dérive qu'il nous donne en spectacle où tout concourt à “ce que nous voyons devienne une projection cinématographique qui se déroulerait d'une manière “subjective”, l'autre ville : “des lieux réels, des lieux effectifs, des lieux qui sont dessinés dans l'institution même de la société, et qui sont des sortes de contre emplacements, sortes d'utopies effectivement réalisées dans lesquelles les emplacements réels, tous les autres emplacements réels que l'on peut trouver à l'intérieur de la culture sont à la fois représentés, contestés, et inversés, des sortes de lieux qui sont hors de tous les lieux, bien que pourtant ils soient effectivement localisables. Ces lieux, parce qu'ils sont absolument autres que tous les emplacements qu'ils reflètent et dont ils parlent, je les appellerai, par opposition aux utopies, les hétérotopies.
Cette construction mentale d’un lieu réel, P.L.O.T., le sigle qu’a choisi Lamarche pour définir son travail, “détournement du mot anglais plot qui signifie, selon le contexte où il est employé, territoire, terrain, scénario, ou enfin complot”, justifie cette autre ville, sa projection mentale, cette hétérotopie de complot, apparamment incongrue : The Fog Factory et Le terrain Ombelliférique.
Bertrand Lamarche invente et dessine une double réalité du lieu à “la lumière moderne de l'insolite” et implicitement la mémoire de la ville : le brouillard des marécages ou la dangereuse berce du Caucase (2).
Philippe Duboy, dans Archistorm, supplément, exposition Bertrand Lamarche au Musée des Beaux-arts de Nancy du 15/10 - 31/12/2005.
Exposition : Du construit, du paysage - Bertarnd LAMARCHE - 12.07.1997 > 12.10.1997
Bertrand Lamarche explore le réel dans des œuvres qui partant d'un constat sur le territoire, urbain ou paysager, nous invitent à le découvrir, à le parcourir. Ces sites, passés au crible de la pensée de l'artiste, font appel à notre acuité de perception. Rapports d'échelles, changements d'états, mise en relation avec des intérieurs/extérieurs se succèdent, s'interpénètrent, aiguisant notre questionnement ; tel ce terrain ombelliférique (en projet) : un terrain vague est planté d'ombelles géantes pour transformer le site en territoire d'exploration sous les hautes voûtes végétales, plaçant ainsi le visiteur clans un rapport d'échelle inhabituel. La déambulation dans cette architecture végétale ne relève que du regard, le contact des ombelles pouvant provoquer des brûlures. L'hiver, l'œuvre s'efface et le terrain vague redevient omniprésent. Avec Nancy, vue du viaduc John F. Kennedy, l'artiste nous invite sur le site même, à passer le pont à pied ou en voiture. "Le panorama ressemble à un jouet géant, posé devant nous, mais sur lequel rien n'est le fruit d'un aléa. Tout semble répondre à une ordonnance particulière, pour nous faire à nous qui sommes sur le viaduc, la démonstration de quelque vision idéale ou de quelque phénomène joué sous nos yeux et que l'on ne peut que pressentir". "Ici, la ville nous projette son film"(loseph Abram). Mais de quel film s'agit-il ? Selon Bertrand Lamarche, c'est le film sur l'Abime qui se trouverait juste derrière, ici à la fois masqué et du même coup mis en scène. Aujourd'hui, Bertrand Lamarche nous propose un site, différent, reconstruit à partir de topographies et de bâtiments réels, puis patiemment réorganisé, tronqué, remodelé pour devenir ce paysage couvert de neige appelé Méthendal. Les fragiles signaux lumineux, lointaines loupiotes attestant des vies en demeure, nous invitent là encore à une impraticable déambulation. Pourtant, le son intime que l'on perçoit dans Méthendal est la résonnance de nos propres bruits.