Artistes

Exposition collective LA TEMPÊTE © CRAC OCCITANIE, Sète - Pierre Ardouvin - 25.11.2017 au 11.03.2018

Pierre Ardouvin
Né(e) en 1955
à Crest
Vit et travaille à Montreuil
Exposition collective : La Tempête -Acte II - Pierre Ardouvin - 24.03 > 21.05.2018
Exposition collective : La Tempête - Pierre Ardouvin- 25.11.2017 > 11.03.2018
- Exposition collective La Tempête © CRAC OCCITANIE Sète - Pierre Ardouvin, La Tempête, 2011 - Fabrice Hyber, Homme matrice, 2014 - J-M Alberola, Construire un toit I et II, 2012 - Photographie Marc Domage
- Pierre ARDOUVIN - La Tempête, 2011 Arbre, terre, fauteuil. 500x350x270cm
Exposition monographique : Helpless - Pierre Ardouvin - 28 juin au 22 septembre 2013
- Helpless, Pierre Ardouvin © CRAC LR à Sète 2013
L’exposition monographique de Pierre Ardouvin donne à voir la diversité d’une pratique qui sonde les interstices de la mémoire collective et individuelle au travers de multiples installations, dispositifs sonores, sculptures, dessins et collages.“[g]Helpless[/g]” (en français “sans défense”, “désarmé”) propose une succession d’environnements composant une sorte d’archipel aléatoire à découvrir au fur et à mesure de nos déambulations à travers les volumes et l’architecture du CRAC. Cinq nouveaux projets (un par salle) et une vingtaine d’“écrans de veille” créés pour l’exposition, sont associés à des œuvres issues de collections publiques et privées : L’Île, Marcel, La couleur de la mer et Sans queue ni tête.
Exposition : L'Entrée - Pierre Ardouvin - 10.10 > 07.12.2008
Exposition collective dans l'espace d'entrée du Centre Régional d'Art Contemporain à Sète.
- Exposition collective L'Entrée © CRAC LR à Sète 10.10 > 07.12.2008 - Pierre Ardouvin - Sid, Who killed, Bambi, Diana.
Exposition thématique : Nos Troubles - Pierre Ardouvin - 15 novembre 2002 au 12 janvier 2003
- Pierre ARDOUVIN - Le Bal des nazes, 2002
Pour l'exposition "Nos troubles", Pierre Ardouvin réalise "Le bal des nazes"* :
Le son nous conduit jusqu'à une salle habillée pour une fête. La bande son distillée dans l'espace est celle d'un mixte de larsens et de musette. Le plafond est surbaissé et tenu par des étais métalliques de chantier auxquels s'accrochent des guirlandes lumineuses colorées. Pierre Ardouvin plante l'ambiance et non le décor. Tend-il un miroir déformé au visiteur où l'attirance bienveillante ne dure qu'un court instant ? Qu'on se rappelle de la musique "Holydays" (* ) sur laquelle valsait en rond une voiture brûlée servie sur le plateau d'un présentoir d'exposition (1999), l'auto tamponneuse orpheline se cognant aux bordures d'une piste correspondant à l'espace d'un stand de la F.I.AC. pendant que la voix du king Elvis s'étiolait au ralenti jusqu'à l'ennui sur le morceau "Love me tender" (2001), la bouée à la tête de canard et son sourire figé flottant sur une piste d'eau et repoussée depuis les bords par la légère brise de ventilateurs domestiques (1997).La musique lénifiante, distordue de ces dispositifs sonne tel le titre "il est assez confiant". Pierre Ardouvin instaure une méfiance vis-à-vis de ce qu'il nous offre. Des tranches de vie qu'il rappelle à tous un souvenir d'un moment où la détente n'est qu'apparente. Alors, peut-être s'installe un malaise, une peur, une "parano" (angoisse) qui remet tous les codes quotidiens en questions. Il y a toujours un hic, une ambivalence qui fait que le sourire se crispe et devient jaune. L'artiste interroge les faux-semblants des situations de complicités. Complicités populaires qui glissent vers l'enfermement du populisme. Un terrain glissant où le groupe, l'individu basculent vers la haine et le mépris. Le regard de Pierre Ardouvin reste attentif aux petits riens qui fondent la vie et le souvenir. Un monde auquel il appartient mais dont il se sent souvent étranger. La réalité est toujours plus forte que la fiction, il suffit juste de pousser légèrement quelques paramètres : "Marcher sur l'eau" "(1999), une hallucination, un sol de tôle ondulée sous le soleil trompeur d'une lumière au sodium.
(*) Deux morceaux de Michel Polnaref.